2013 : Noces cocasses

de Molière Gustave Stosskopf

mise en scène Pierre Diependaële

”De toutes les choses sérieuses, le mariage est la plus bouffonne.” dit-on, à moins que ce ne soit l’inverse ! Une très ancienne – et toujours très actuelle – question de société.

Pour faire la fête au Château, le Rire va marier l’alsacien de Stoskopf à la langue de Molière. Gustave Stoskopf – l’illustre refondateur, il y a un siècle, d’un renouveau culturel en Alsace – n’a-t-il pas été salué comme notre autre Molière ?

Noces cocasses l'affiche

D’un côté, un mariage par la force, de l’autre, le remariage des mêmes après leur divorce, les deux farces jouent allègrement de l’absurde des unions et désunions conjugales.

L’amuseur du Roi Soleil invente ici le personnage de Sganarelle. Le bourgeois bouffon, qui n’est plus dans la fleur de son âge, tient pourtant au mariage. Il s’est toqué de la jeune coquette Dorimène, sa promise. Projet d’union bien mal assortie ! Les sages conseils d’un ami, les avis de docteurs fous, les diseuses de bonne mauvaise aventure, rien n’y fera. Sganarelle épousera sa promise. Voilà promesse d’un beau charivari !

Stoskopf nous invite au vaudeville dans une bizarre agence matrimoniale à Strasbourg. Sur les désastres de la Grande Guerre, c’est une course poursuite à qui trouvera sa femme, retrouvera son homme. On y croise une bonne qui n’a pas inventé la poudre, une couturière piquée, une belle mère va-t-en guerre, un général texan sur le retour, et ces deux-là d’un couple désuni qui repasseront leur alliance de contrat de mariage, sinon du pacte d’amour.

NOCES COCASSES… coups de cœur, coups d’épée, de bâton, coups du sort, et gags loufoques en cascade… la promesse du savoureux plaisir des bons mots du théâtre sur la langue !